Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Guerre en Ukraine et succession de crises, comment protéger sa santé mentale ?
Pandémie de covid 19, conflit armé aux portes de l’Europe, crise climatique… lorsque une crise en éclipse une autre, l’état du monde a de quoi mettre le moral en berne. Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une situation de crise, mais pour Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale, la différence ici par rapport au passé, “c’est qu’on est très conscient de ce qui se passe".
Se sentir stressé·e, triste, angoissé·e ou en colère… avoir envie de pleurer en regardant les infos ? Oui, ça peut arriver! Le message le plus important que minds souhaite adresser est celui-ci : c’est normal de se sentir dépassé·e! Au milieu de cet ouragan émotionnel et médiatique que nous continuons de vivre, il est plus que jamais essentiel d’être attentif·ve à ses émotions et de prendre soin de notre santé mentale.
Quelques conseils, similaires à ceux que l’on a pu donner pendant la crise sanitaire, reviennent très souvent dans la bouche des psychologues et peuvent aider à traverser les prochaines semaines :
Etre conscient, c’est à la fois lourd à porter : c’est accepter le fardeau que ça fait peser sur nos émotions, notre réflexion, notre sentiment d’impuissance et en même temps, c’est une force parce que si nous savons quels dangers sont devant nous, nous pouvons essayer de trouver des réponses
– Yahyâ Samii, directeur de la Ligue bruxelloise de Santé mentale
Comment prendre soin de sa santé mentale pendant cette période?
Se tenir informé·e sans se laisser envahir
- Trouver un équilibre dans sa consommation de l’information pour ne pas se laisser envahir: consulter les infos 1 ou 2 fois par jour (le journal télévisé par exemple). Nous vous conseillons aussi d’éviter les sources d’informations en continu.
- Limiter les réseaux sociaux (surtout la lecture des commentaires !) ou les groupes whatsapp pleins de fake news qui alimentent l’anxiété. En effet, l’exposition en continu et permanente aux contenus médiatiques, surtout à ceux à fortes sensations, peuvent affecter notre sommeil et augmenter le sentiment d’anxiété.
Se soutenir les un·es les autres
- Solliciter du soutien auprès de son entourage, apporter son aide ou encore prêter une oreille attentive à ses proches, c’est essentiel.
- L’écoute est en effet une ressource précieuse et puissante ! Le soutien social, tel qu’il est nommé plus communément dans le jargon psychologique, a été limité ces deux dernières années en raison des mesures de distanciation, mais peut désormais jouer pleinement son rôle avec la levée des dernières restrictions.
Exprimer ses émotions, en parler et se faire confiance
- Dire si on ne se sent pas bien: chercher du soutien, manifester des émotions pour ne pas tout ruminer seul·e. Si on ne trouve personne à qui se confier, des ressources comme La Main Tendue peuvent aider.
- S’écouter et se faire confiance: durant les moments de stress, prêter attention à nos propres besoins et ressentis. Savoir ce qui nous fait du bien et le faire.
Etre à l’écoute de ce qui a du sens pour soi
- S’engager, se mettre en action, si on en ressent l’envie et le besoin : participer à l’élan collectif et aux différentes actions solidaires en mobilisant ses forces, c’est très sain.
S’autoriser à être à l’écoute de soi, de ce qui fait sens pour soi, s’autoriser à essayer d’agir d’une manière dont on a l’impression qu’elle fait sens en vivant des valeurs qui peuvent nous porter." Par exemple, pour certaines personnes, aider concrètement les réfugiés ukrainiens peut être une façon de se mettre en action positivement par rapport au sentiment de tristesse et d’impuissance face à leur situation.
– Laurent Belhomme, psychologue et psychothérapeute