Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Un environnement favorable à la santé mentale, dès le départ !
Nos conditions de vie et notre environnement – relationnel, économique, social et politique – ont un impact puissant sur notre état de santé général et notre bien-être. Cette complexité, nous la retrouvons dès le départ, dans les premières années de la vie : c’est une interaction de nombreux facteurs, individuels et collectifs, qui va permettre à chaque enfant de bien se construire et grandir. Il est donc essentiel de promouvoir une approche positive et préventive de la santé mentale dans la petite enfance pour sortir du schéma culpabilisant “parents-enfants”.
Apprendre à faire face, ça se travaille!
Non seulement, il est possible de stimuler de nombreuses compétences chez les enfants, et ce dès le plus jeune âge, mais il est également possible d’agir auprès des parents !
« C’est en enseignant aux jeunes comment penser plutôt que quoi penser, en leur fournissant les outils pour résoudre les problèmes, prendre des décisions et réguler leurs émotions […] que le développement des compétences psychosociales peut devenir un moyen d’empowerment »
– Mangrulkar, Whitman, et Posner, 2001
Interagir socialement, comprendre ses émotions et celles des autres, se relaxer, s’affirmer, fixer des limites, avoir de l’empathie, communiquer, être créatif·ve, résoudre des problèmes, apprendre à apprendre… c’est comme faire du sport, plus on s’entraîne et plus on progresse ! C’est un apprentissage qui repose sur la réflexion, l’action et la pratique, le plus souvent par le biais de processus d'imitation du cercle d’influence : les parents, la famille proche, et plus tard, les adultes référent·es comme les enseignant·es, etc.
Les études montrent très clairement qu’entraîner les compétences psychosociales des enfants, mais aussi celles des parents, joue un rôle important dans :
- La diminution de certains troubles mentaux comme l’anxiété ou la dépression
- L’augmentation du sentiment d’efficacité parentale
- La construction de liens d’attachement sécurisants
Focus sur un acteur suisse de la prévention
En Suisse, “Tina et Toni” est un programme gratuit de prévention globale pour les enfants de 4 à 6 ans, proposé par Addiction Suisse. Destiné aux structures d'accueil scolaire ou extrascolaire, le programme Tina et Toni propose, à travers douze scènes de la vie quotidienne et des activités ludiques, un moment de jeu constructif et de détente qui permet aux enfants de développer leurs compétences psychosociales.
L’empathie, une compétence qui crée du lien…
Pourquoi devrions-nous “pratiquer” plus souvent l’empathie – en donner et en recevoir ? Et pourquoi ça fait du bien ? L’empathie nourrit les relations. Elle permet d’éprouver des sentiments, de se connecter aux autres personnes mais aussi à soi-même.
L’empathie est une compétence de vie bien particulière. Elle est définie par l’OMS comme “la capacité à écouter et à comprendre les besoins et le point de vue d’autrui […] Il s’agit d’imaginer ce que la vie peut être pour une autre personne même dans une situation qui ne nous est pas familière […] accepter les autres qui sont différents de nous et améliorer nos relations sociales […]” Ne serait-ce pas les bases d’une société apaisée et tolérante ?
« Dans les faits il est rare qu’une réponse apporte un véritable réconfort, ce qui permet de se sentir mieux, c’est la qualité de la relation »
– Brené Brown
Dans l’apprentissage et la stimulation de cette compétence, l’éducation et l’encouragement précoce sont des leviers importants de changement : jeux de rôle, travail collaboratif, espaces de parole, autant d’outils qui pourraient être mis en place au sein des écoles pour favoriser l’empathie et réduire la violence en milieu scolaire. Et si développer l’empathie devenait un enjeu éducatif majeur ?
Alors que faire ? Et comment créer un environnement favorable dès le départ ?
Comment favoriser le bon développement de l’enfant dans les premières années de la vie ?
Aimer c’est toucher
Dès les premiers instants de la vie et tout au long de notre vie d’adulte, nous tissons la grande toile des liens sociaux. Avec nos parents, notre famille, nos ami·es, nos proches, nos collègues etc. Mais que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous nous attachons ? Quels sens sont en action ? Nous savons aujourd’hui que le toucher joue un rôle fondamental…
« Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau »
– Paul Valéry
Deux hormones nous permettent de nous attacher : la dopamine et l’ocytocine. D’un côté, la dopamine nous motive et nous donne envie de nous connecter aux autres en activant notre “système de récompense”, et de l’autre, l'ocytocine nous sécurise, nous relaxe et soulage même notre anxiété. Alors comment booster notre taux d'ocytocine ? La manière la plus simple serait de passer du temps avec les personnes aimées, faire des câlins, avoir un geste affectif, caresser… bref toucher ! C’est la raison pour laquelle cette hormone est souvent désignée comme l’hormone “prosociale” ou de l’amour.
« On sait maintenant qu'un cerveau seul s'atrophie »
– Boris Cyrulnik
Toucher et être touché·e est donc un besoin primaire nécessaire à notre bon développement et à notre survie car il permet de nous attacher. Alors que se passe-t-il quand nous en sommes privé·es ? Grâce à la neuro-imagerie nous savons par exemple qu'un cerveau seul s'atrophie… on comprend mieux pourquoi nous avons tant de mal à vivre les mesures de restrictions sanitaires qui nous empêchent de mener une vie sociale “normale”. Jamais nous n’aurions imaginé connaître une telle situation : la distanciation sociale ou plutôt physique, un monde dans lequel il est impératif d’éviter les contacts. Se prendre dans les bras, se serrer la main, se faire la bise, se toucher est devenu une menace virale ! Et pourtant, toucher, c’est entrer en contact avec quelque chose ou quelqu’un, parfois avec soi-même…
« Nous n’avons manqué de rien à part d'étreintes »
– Sondage en ligne Greenpeace Suisse
- Ecole des parents - soutien à la parentalité
- Espace A - soutien et accompagnement pour la santé mentale des personnes concernées par l'adoption, l'accueil familial et la procréation médicalement assistée
- Fondation 022 Familles - soutien aux familles du canton de Genève dans l'organisation de leur vie quotidienne: garde d'enfants, activités, restaurant familles friendly
- Arcade Sage-femmes - vous accompagne du début de votre grossesse aux premiers pas de votre enfant
- Supermamans - soutien aux parents à. l'arrivée de leur(s) nouveau(x) né(s) par un repas fait maison et sain et un temps de discussion
- L’Unité de guidance infantile et le Pôle périnatal des HUG se consacrent aux premières années de la vie de l’enfant, à l'écoute des petits et de leurs parents
- Le Cerf-volant est un lieu de rencontre et de loisirs pour enfants de 0 à 4 ans. Les enfants viennent avec leurs parents ou un autre adulte qui peuvent être accompagnés dans leurs difficultés et questionnements.
- La Fondation pour la recherche en périnatalité finance la recherche scientifique concernant la grossesse, l’accouchement, le développement de l’enfant, et la parentalité
- Association CAP Cocooning - lieu d'accueil, d’accompagnement et de consultation pendant la période périnatale, depuis le désir d’enfant jusqu’aux premières années de vie de l'enfant
- Les Messages aux parents de Pro Juventute accompagnent les parents pendant les six premières années de vie de leur enfant.
- Réseau d'écoles 21 - réseau d’intervention précoce en milieu scolaire
- “Tina et Toni” - programme gratuit de prévention globale pour les enfants de 4 à 6 ans
- #MoiCMoi - promotion de la santé psychique des adolescent·e·s basée sur les compétences psychosociales
- Comment renforcer la santé mentale de mon enfant? Pour les parents d'enfants âgés de 6 à 12 ans - Take Care, Pédiatrie Suisse
- La promotion de la santé psychique dans la petite enfance - Promotion Santé Suisse
- Peut-on apprendre l’empathie à l’école? - Faut pas croire, RTS
- L’empathie et la générosité, ça s’entraîne - CQFD, RTS
- A l’école de l’empathie - A vue d’esprit, RTS
- Le pouvoir des caresses, le toucher un contact vital - ARTE
- Charte sur l’intervention Précoce
- Van Cutsem, N. (2020, juillet 31). Les contacts physiques ont beaucoup manqué aux Suisses pendant la crise – RTS
- Pagesy, H. (2020, juin 2). A l’heure du Covid-19, le manque de contacts physiques affecte nos vies – SlateFR
- La santé psychique en période de coronavirus – Source 3: COVID-19: monitorage social OFSP (nov. 2020)
- Les français et la solitude – enquête IFOP pour l'association Astrée
- Davis, M. H. (1983). Measuring individual differences in empathy: Evidence for a multidimensional approach. Journal of personality and social psychology, 44(1), 113
- Durkin, J., Jackson, D., & Usher, K. (2020). Touch in times of COVID‐19: Touch hunger hurts
- Legros, J. J. (2010). Un rôle social et généreux pour l’ocytocine dans l’espèce humaine?. Correspondances en MHDN, 14(4), 99-102.
- Lamboy, B., Fortin, J., Azorin, J. C., & Nekaa, M. (2015). Développer les compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes. La Santé en action, 431
- La petite enfance est le champ d’intervention le plus important de la prévention – Spectra
- Promotion Santé Suisse - Promouvoir la santé psychique des enfants
- Lamboy, B., Fortin, J., Azorin, J. C., & Nekaa, M. (2015). Développer les compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes. La Santé en action, 431.
- Organisation Mondiale de la Santé (2003).
Skills for health : Skills-based health education including life skills : An important component of a child-friendly/healthy- promoting school. Genève. - Sobhi-Gharamaleki, N., & Rajabi, S. (2010). Efficacy of life skills training on increase of mental health and self esteem of the students. Procedia-Social and Behavioral Sciences, 5, 1818-1822.