Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024
Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024
Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024
Ressources
Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024
Ressources
Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024
Ressources
Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024
Ressources
Article

Un acte de courage

Demander de l’aide peut paraître simple : après vous être blessé·e, vous décidez de vous rendre chez un·e médecin pour être soigné·e. Une décision logique, puisque vous n’avez pas les compétences requises pour vous soigner vous-même. Pourquoi est-il alors si difficile de demander de l’aide lorsque la blessure est d’ordre psychologique ?

22
August
2024

D’après plusieurs études en Europe et aux USA, seul un tiers des personnes souffrant d’un trouble mental ont bénéficié d’aide au cours des douze derniers mois. Pourquoi une telle différence entre le nombre de personnes en souffrance et celles qui sont aidées ?

“Je ne suis pas plus forte qu’un.e autre. J’ai eu les ressources qu’il fallait, j’ai aussi su les prendre au bon moment”
– Florine, “Faut en parler !”, épisode 2 – Je prends cette bouée

Pas un signe de faiblesse

Pour oser demander de l’aide, il faut avoir reconnu sa propre souffrance, et accepter qu’on ne peut pas la gérer seul·e. Malheureusement, les stéréotypes sur la santé mentale ont la vie dure ! Si nous souffrons c’est notre problème et en plus c’est de notre faute ! Nous devrions soi-disant être capables de tout gérer nous-mêmes, et la souffrance mentale serait un signe de faiblesse. C’est pourtant faux. Personne ne s’estime complètement responsable de sa propre santé physique, alors pourquoi serait-ce le cas pour la santé psychique ? Dans ce contexte culpabilisant, oser demander de l’aide est un véritable acte de courage !

“On n’est pas des super-héros, personne n’est à l’abri, il faut juste prendre l’aide qui nous est offerte”
– Carolyne, “Faut en parler !”, épisode 4 – Le petit pot de larmes

La plupart des troubles mentaux peuvent être traités efficacement, pour autant que l’on reçoive l’aide nécessaire. Et pourtant, les préjugés qui mettent en doute leur efficacité et leur validité sont nombreux ! Le rétablissement en santé mentale, c’est possible, au même titre que le rétablissement physique.

Parler pour aider

Comment encourager les gens à demander de l’aide lorsqu’ils ou elles en ont besoin ? Briser le tabou autour de la santé mentale et en parler autour de soi. Parler de notre souffrance et de nos joies et écouter celles des autres. Libérer la parole et accepter notre humanité, c’est lutter contre les préjugés et les idées reçues sur la santé mentale.

“Plus on va en parler, plus les gens vont être outillés pour aider, et plus les personnes concernées vont savoir vers qui se tourner”
– Carolyne, “Faut en parler !”, épisode 4 – Le petit pot de larmes

Quand faut-il demander de l’aide ?

Souvent, on se demande quel est le bon timing pour demander de l’aide. Certains indices peuvent nous indiquer qu’il est temps de chercher de l’aide, notamment lorsque la souffrance s’installe sur le long terme, et qu’elle a un impact sur notre fonctionnement quotidien (qualité du sommeil, perte d’appétit, perte de motivation, etc.). Mais le critère le plus important, c’est le besoin que nous ressentons. Quel que soit votre niveau de souffrance si vous ressentez le besoin d’avoir de l’aide, alors il faut en parler ! C’est en ignorant nos propres besoins, en laissant grandir notre souffrance, que l’on risque d’arriver à l’état de crise suicidaire.

“Il faudrait demander de l’aide, dès qu’on en ressent le besoin, quelque soit le niveau de souffrance”
- Andrea Pereira, Docteure en psychologie sociale et responsable scientifique chez minds

Une action qui nous fait vraiment du bien

Demander de l’aide, est-ce efficace pour aller mieux ? La réponse est oui ! Mais cela dépend de la personne à qui l’on s’adresse. Il existe plusieurs sources d’aide vers qui il est possible de se tourner :

  • On peut rechercher de l’aide auprès de sources qui ne requièrent pas de contact avec une autre personne, ce qu’on appelle l’auto-assistance. Il s’agit par exemple de livres, de sites Internet, d’applications, etc.
  • Les sources informelles sont par exemple des membres de notre famille, nos ami·es, nos voisin·es, etc.
  • Les sources semi-formelles sont des professionnel·les non spécialistes de la santé mentale, par exemple des enseignant·es, des médecins généralistes, des travailleur·ses sociaux, etc.
  • Les sources formelles sont des professionnel·les de la santé mentale, par exemple les psychiatres, les psychologues, etc. Ce sont les plus efficaces et pourtant, celles vers qui nous avons le plus de difficulté à nous tourner.

PAROLE D’EXPERTE

Andrea Pereira, Docteure en psychologie sociale et responsable scientifique chez minds

Comment réagir lorsque quelqu’un nous demande de l’aide ?

Selon les recherches de l’observatoire de minds, lorsque nous sommes en souffrance, nous avons plutôt tendance à rechercher de l’aide auprès de nos proches. Malheureusement ces dernier·ères ne sont pas toujours équipé·es pour répondre à nos besoins. Offrir son aide aux autres peut être tout aussi difficile que de la demander. Andrea Pereira, responsable scientifique chez minds nous explique comment venir en aide à nos proches en souffrance dans une capsule vocale inédite.

Sur le même thème

Blog title heading will go here

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros.
Podcast
11 Jan 2022
5 min read

Aide ton pote ! Mode d'emploi pour parler à un pote pas au top

Souvent, par peur du jugement des gens et par gêne de se confronter à leurs émotions, les hommes* n’osent pas parler de leurs soucis avec les autres. Alors si tu penses qu’un de tes potes ne va pas bien, fais le premier pas ! Cette infographie offre des informations et des chiffres clés issus du dossier "Pleure comme un homme* !" sur la santé mentale et les hommes.
Infographie
01
October
2024
min de lecture

Minds te parle : des signaux de souffrance

Tabous, clichés, stéréotypes, informations essentielles... avec les "minds te parle", on déconstruit les idées reçues sur la santé mentale ! Nous vivons toutes et tous des moments de stress, d’anxiété, de dépréciation, de panique ou de désespoir. La plupart du temps, ces sentiments ne durent pas. Mais parfois ils peuvent s’installer et devenir des problèmes plus sérieux. Le bien-être et la souffrance cohabitent tout au long de la vie, que l’on vive ou non avec un trouble psychique. On peut n’avoir aucune maladie psychique sans pour autant se sentir bien dans sa peau. A l'inverse, on peut vivre avec un trouble physique et avoir une bonne santé mentale.
Vidéo
22
August
2024
min de lecture

Osons en parler !

Lorsque ça ne va pas mentalement, il est difficile d’oser se confier et de chercher de l’aide. Les pensées suicidaires et les souffrances psychiques sont souvent passées sous silence. Les chiffres sont le reflet de l’ancrage de ce tabou dans notre société. 29,1% des jeunes ne confient leurs problèmes à personne alors qu’un jeune sur cinq a déjà eu des pensées suicidaires. Le silence autour du suicide entretient l’ignorance vis-à-vis de la thématique et par conséquent les idées reçues qui y sont liées. Les personnes concernées sont ainsi confrontées à un sentiment d’isolement face à leur souffrance. Briser le tabou autour du suicide est primordial pour la prévention afin d’ouvrir le dialogue et savoir repérer les signaux d’alerte. Comment libérer la parole autour du suicide afin de lutter contre ce tabou ?
Article
22
August
2024
min de lecture

Souffrance psychique, et si on arrêtait de culpabiliser ?

La souffrance fait partie de la vie. Cette phrase peut paraître banale, mais nous avons parfois de la peine à l’accepter dans notre quotidien, surtout quand il s’agit de souffrance psychologique. La santé mentale se définit par un état de bien-être, selon l’OMS, mais il ne faut pas oublier que celui-ci fluctue tout au long de notre vie. Il est donc normal de ressentir, parfois, de la souffrance mentale. Et pourtant nous avons souvent tendance à nous sentir coupable de notre propre mal-être. Mais pourquoi ?
Article
22
August
2024
min de lecture

Retrouver l’équilibre

Notre état mental change tout au long de la vie. Nous passons par autant de maux et de douleurs que de périodes heureuses ou sereines. Cela est valable pour les personnes en bonne santé, comme pour celles atteintes d’un trouble psychique. A certains moments de la vie, nous sommes plus à même de faire face aux tensions de la vie, tandis qu’à d’autres moments, ces épreuves nous paraissent insurmontables. Cependant, tout comme pour les maladies physiques, il est possible de se rétablir d’un moment de crise psychologique et de retrouver un équilibre.
Article
22
August
2024
min de lecture

Les hommes AUSSI ont une santé mentale

Un homme* se doit d’être solide, de ne pas pleurer et de protéger ses proches. Des clichés dangereux, qui font passer les hommes pour des robots sans émotion, et dont le bien-être psychique ne compte pas. Pourtant, eux aussi, ont une santé mentale ! S’il est vrai que statistiquement, les femmes souffrent plus de troubles psychiques que les hommes (lire notre article sur le sujet), cela ne signifie pas pour autant que ces derniers ne souffrent pas. Il est par ailleurs probable que les problèmes de santé mentale des hommes soient sous-évalués.
Article
08
October
2024
min de lecture

Faut en parler !

Le suicide… Faut en parler ! C’est avec cette conviction que minds et Stop Suicide, se sont associées en 2022 pour créer 4 épisodes de podcast inédits. Des témoignages francs et touchants, qui brisent les tabous entourant la santé mentale et le suicide. Ces témoignages sont complétés par 4 articles abordant des thématiques transversales et enrichis d’interviews de professionnel·les du domaine.
Podcast
22
August
2024
min de lecture